Nous sommes en 2015, et voilà plus de deux ans qu'il est possible pour des personnes de même sexe de se marier dans notre pays. Sujet ayant provoqué de vives controverses lorsque l'on y pense. Signe d'un certain blocage dans notre société ?
Intolérance, mon Amour
Il fut un temps où il était impossible de se marier lorsque l'on ne faisait pas partie de la même ethnie (pour de pas dire "race", mot qui sonne terriblement faux), de la même religion et surtout, du sexe opposé.
Autrefois les mariages mixtes, aujourd'hui les mariages homosexuels, cela a toujours le don de créer des débats et des interrogations sous une teinte de fantasmes et d'ignorances. Des situations autrefois blâmées mais qui finissent pas être petit à petit acceptées.
Il est vrai, il faut du temps pour que les opposants se rendent compte qu'aimer en dehors du "normatif" n'est pas un danger pour la société ni une destruction de la famille comme ils le prétendent.
Il est vrai, il faut du temps pour que les opposants se rendent compte qu'aimer en dehors du "normatif" n'est pas un danger pour la société ni une destruction de la famille comme ils le prétendent.
Aujourd'hui encore, le choc qu'a provoqué le débat sur le mariage pour tous ou les statistiques menées sur le mariage mixte en France servent de tremplins dans l'intolérance et la peur. Mais pourquoi ?
Hétéronormalité
Pour expliquer les craintes que peuvent connaître certaines personnes face à la différence amoureuse, il faut aborder toutes les formes de rouleau compresseur existant qui imposent une norme. L'hétéronormalité est celle qui cause actuellement le plus de tort, et est donc celle qui fait le plus parler depuis le projet de loi du "Mariage pour tous".
Il est difficile de casser une norme qui faisait presque loi par le passé. N'oublions pas que l'homosexualité était encore considérée comme une maladie dans les années 1980. Depuis, un énorme chemin a été parcouru et reste encore à faire.
L'hétéronormalité, ou hétérosexisme est une vision imposant l'hétérosexualité comme supérieur aux autres formes de sexualités. Elle incite l'ensemble de la population à se plier à ce modèle dominant : un homme et une femme, c'est naturel, le reste non !
Chose étrange, de se dire que les êtres humains se permettent de juger ce qui est naturel ou non. Après tout, l'Homme est un animal comme les autres, certes, doté d'une capacité de réflexion peut être plus poussée que les autres, mais il n'en reste pas moins un sujet de la nature. Par conséquent, il ne peux juger ce qui l'est ou non. Prétendre dire que quelque chose est naturel ou non relève d'une véritable hypocrisie. Surtout lorsque l'on sait que l'attirance sexuelle ne relève pas d'un choix conscient. On ne se dit pas un jour que l'on sera hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel etc... C'est quelque chose qui se présente à nous au moment venu. Le seul choix existant, est d'assumer ce fait ou non, ce qui, on peut le dire, ne laisse pas véritablement de marge. En effet, si l'on veut vivre pleinement sa vie, l'assumer n'est plus un choix mais un combat de tout les jours.
Chose étrange, de se dire que les êtres humains se permettent de juger ce qui est naturel ou non. Après tout, l'Homme est un animal comme les autres, certes, doté d'une capacité de réflexion peut être plus poussée que les autres, mais il n'en reste pas moins un sujet de la nature. Par conséquent, il ne peux juger ce qui l'est ou non. Prétendre dire que quelque chose est naturel ou non relève d'une véritable hypocrisie. Surtout lorsque l'on sait que l'attirance sexuelle ne relève pas d'un choix conscient. On ne se dit pas un jour que l'on sera hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel etc... C'est quelque chose qui se présente à nous au moment venu. Le seul choix existant, est d'assumer ce fait ou non, ce qui, on peut le dire, ne laisse pas véritablement de marge. En effet, si l'on veut vivre pleinement sa vie, l'assumer n'est plus un choix mais un combat de tout les jours.
Ethnocentrisme
D'autres ne tolèrent pas que leur fille ou fils se marie ou aime une personne d'une autre confession, d'une autre couleur de peau etc... Cela parait de nos jours aberrant, mais le tabou laisse dans l'ombre cette réalité, même en 2015. Cette intolérance relève d'une forme d'ethnocentrisme aux idéaux "racistes", c'est un fait.
Ne l'oublions pas, la société, de nos jours, ouvre de plus en plus ces portes à la diversité, dans la représentation de l'amour aussi. Mais la norme reste encore imposante, cette norme représentant un homme et une femme (généralement, de même couleur de peau, de même confession etc...).
La famille en danger ?
Depuis que le concept de mariage d'amour est devenu la norme, le modèle familial s'est peu à peu transformé. Désormais, le concept de famille est pluriel. Cela est représentatif de notre société en pleine modification.
Nous avons droit à plus de liberté, et par conséquent, la diversité de renforce. Aujourd'hui, une famille peut être multiculturelle, avec deux parents de même sexe ou non, avec des parents adoptifs ou pas, avec seulement une maman ou un papa, avec plusieurs nationalités etc...
Nous avons droit à plus de liberté, et par conséquent, la diversité de renforce. Aujourd'hui, une famille peut être multiculturelle, avec deux parents de même sexe ou non, avec des parents adoptifs ou pas, avec seulement une maman ou un papa, avec plusieurs nationalités etc...
Dire que la famille n'existe uniquement que lorsqu'il y a dans le foyer un papa, une maman et un enfant, ce n'est plus la réalité ni une absolue "nécessité". D'ailleurs, la fin du modèle prédominant n'est pas signe de la destruction de la famille ! Mais plutôt l'inverse, un renforcement, dans le sens où maintenant, toutes les représentations sont prise en compte ! Ce qui est une avancée protégeant mieux les individus et leur ménage.
D'ailleurs, les psychologues, bien que divisé sur la question, montrent majoritairement que les familles composées différemment n'entrainent pas nécessairement plus de mal être chez les enfants. Ces derniers étant capable de retrouver le modèle paternel et maternel autrement, notamment par les proches qu'ils rencontrent au seins du réseau social de leurs parents.
Discrimination
Dans un pays moderne, le principe d'égalité entre les citoyens est une valeur extrêmement importante.
Ce soucis sociétale s'est étendue aujourd'hui envers les personnes homosexuelles avec le mariage. Mais il est encore extrêmement difficile pour ces personnes de pouvoir s'afficher publiquement comme le ferait un couple hétérosexuel dans la rue. Ce qui témoigne encore du chemin qu'il reste à parcourir.
Beaucoup de personnes se sentent offusquée, dérangée ou énervée de voir deux femmes ou deux hommes s'embrasser dans la rue ou se tenir la main. Phénomène appuyé par le fait que ce genre de scène se font rares, aussi bien dans le champ médiatique (séries, films, magazines) que dans le champ public. C'est encore vu comme une chose pratiquement honteuse ou à proscrire dans les lieux communs. Dans le cas d'un couple mixte, cela est moins significatif, mais ce n'est pas totalement inexistant. Les regards et les jugements sont encore là, mais passé sous silence. Bien évidement, il est non négligeable de parler des autres amours connaissant ce type de jugement tels que les personnes handicapé et non handicapé vivant ensemble.
Il est aussi utile de remarquer que lorsque les intellectuels se penchent sur l'homosexualité, ils regardent toujours cela comme une curiosité, se demandant d'où vient cette attirance, tandis que personne ne se demande simplement d'où vient l'attirance tout court. On ne cherche pas par exemple l'origine de l'hétérosexualité de la même manière et avec le même regard ! Pourtant, ces deux interrogations n'ont finalement qu'un but, comprendre l'attirance envers l'autre. Toujours vouloir questionner une sexualité plus qu'une autre, outre créer une forme d'hétérosexisme, cela ne sert pas la tolérance qui devrait être universelle.
En 2013, les actes homophobes ont explosé en étant en augmentation de 78% par rapport en 2012.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'homophobie est en augmentation depuis le mariage pour tous. Signe que la tolérance n'est pas encore une évidence pour tout le monde.
Entre clichés et fantasmes
On les connait par cœurs, les clichés sur les homosexuels. Ils seraient pédophiles, efféminés (en tout cas, dans leur tête, ils seraient fille pour les gays, et garçons manqués pour les lesbiennes), ils sont malades (il faudrait donc par conséquent les soigner), tous des "sodomites", des "pervers" assoiffés de sexe, ils ne connaissent pas le véritable amour, seraient des satanistes en puissance, ils voudraient "contaminer les nouvelles générations de leur problème" etc...
Comme le disait si bien Albert Einstein, "il est plus facile désintégrer un atome qu'un préjugé". D'autant plus que le nouvel argument en vogue est l'argument "culturel". C'est notamment le cas dans les pays généralement anti occidentaux tel que les pays africains ou encore la Russie pour seuls exemples. Bien évidement, c'est un argument creux et absurde pour pouvoir continuer la chasse aux sorcières que mènent encore ces pays envers la communauté homosexuelle sous prétexte de ne pas vouloir s'occidentaliser, alors qu'il n'est question que de droits humains ainsi que de dignité.
En dessous, vous pouvez voir la carte traitant du mariage homosexuel dans le monde. Le bleu foncé représente le mariage et l'adoption, tandis que le rouge foncé représente les pays où l'homosexualité est condamné à mort.
Pour information, j'aurais l'occasion d'aborder de nouveau ce sujet dans Traité d'intolérance pour parler du genre.
N'hésitez pas à partager, à commenter etc...
Traité d'intolérance est une série d'articles se basant sur le concept de tolérance et d'intolérance ainsi qu'aux droits humains. Le but est d'appeler à l’ouverture d'esprit, au respect de la diversité.
Salut Le bleu n'est pas très lisible
RépondreSupprimerA peine avais-je publié le commentaire précédent que le fond noir est devenu blanc et le bleu très lisible :}
RépondreSupprimerpour le mot famille qui a toujours voulu dire un papa, une maman et des enfants, vous tordez le sens du mot famille afin que ce mot inclue tout ce qui est le contraire de la famille, pour au final dire qu'il n'y a pas de destruction de la famille. normal selon vous qu'il y a pas de destruction de la famille car vous avez changé le sens de ce mot et ça inclue tout et n'imp quoi, on appelle ça du novlangue.
RépondreSupprimerensuite le pb c’est la normalisation de l'homosexualité, ce qui est vs la nature humaine et la civilisaton, en effet homosexualité = 0 procréation et l'humanité a tjrs eu comme base l’hétérosexualité ainsi que le monde animal, on sait ce qui est naturel ou pas comme norme.
"En 2013, les actes homophobes ont explosé en étant en augmentation de 78% par rapport en 2012.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'homophobie est en augmentation depuis le mariage pour tous. Signe que la tolérance n'est pas encore une évidence pour tout le monde."
--la tolérance c'est pas accepter la destruction d’institutions millénaires en les vidant de leur sens.
"NB : Chez les personnes homosexuelles, bisexuelles et transsexuelles, le taux de suicide reste 4 fois plus élevé que dans le reste de la population. Le mal être est d'autant plus grand que généralement, ils peinent à trouver du soutien dans leur environnement familiale.
67% des transsexuels de 16 à 26 ans ont "déjà pensé au suicide". 34% des personnes interrogées avaient, elles, déjà fait "une ou des tentatives". (la transsexualité sera abordé plus dans un autre article de traité d'intolérance)."
--quand on est anormal c'est toujours ainsi, ça concerne pas que les homos.
Bonjour,
SupprimerTout d'abord, je vous remercie de partager votre point de vue, échanger est le but du blog.
Je vais vous répondre bien évidement car j'aimerais réagir.
En premier lieu, la définition de la famille que vous donnez, c'est-à-dire, "un papa, une maman et des enfants" est discutable. La famille peut être plurielle, ce qui est le cas depuis de nombreuses années. Je pense que cette vision ne correspond plus vraiment à la réalité, surtout dans nos sociétés modernes ou divorces, famille recomposé, homo-parentale ou mono-parentale existent. Ne pas reconnaître ce changement, c'est exclure pas mal de foyer. De plus, il fut un temps où le mariage (et donc la famille fondée) n'était pas basé sur les sentiments. Depuis quelques décénies, cette institution à changé en devenant la reconnaissance d'un sentiment amoureux entre deux individus. Ce n'est pas du novlangue, mais une évolution du concept. Rien n'est statique, tout change !
Ensuite, bien évidement que l'hétérosexualité est l'orientation majoritaire (bien que l'échelle quinsey tend à montrer que la bisexualité serait en réalité l'orientation la plus rependu sous divers degrés), en aucun cas il n'est dit dans l'article que ce ne doit plus être le cas. Mais là où c'est contestable, c'est la notion d'anormalité. L'homosexualité n'est pas "contre nature" puisque la sexualité chez l'homme, comme chez beaucoup d'animaux est là pour le "plaisir" et non en premier lieu pour la reproduction (sinon, quid des couples qui utilisent la contraception, qui son stériles etc... Il irait à l'encontre de leur propre nature de ne pas pouvoir ou vouloir d'enfant ?). Et puis, restons pragmatique, l'orientation homosexuelle ne représente au grand maximum que 10% des individus, ce n'est pas cela qui mettrait en péril la survie de l'espèce !
Lorsque que je dis que l'homophobie est en explosion dans le pays depuis le mariage pour tous, c'est avant tout les insultes et agressions de type homophobe, par le comportement d'opposion au mariage pour tous, ce qui est très différent (à moins d'avouer qu'être opposé au mariage pour tous est réellement signe d'une homophobie aussi bien consciente qu'inconsciente ? Personnellement, je ne le pense pas, mais votre manière de parler de cette façon me ferait presque douter !).
Tolérer que d'autres ne soit pas hétérosexuels, ce n'est pas dire oui au mariage pour tous pour autant ! Et franchement, dire que cette loi est "la destruction d'institutions millénaires en les vidant de leur sens" est, selon moi, excessif. Dans certains pays, ce mariage existe depuis plus de dix ans, et la famille tel que vous la présentez n'est pas anéantie pour autant ! Comme toutes choses, il y a une évolution destiné à adapter ce qui existe déjà aux nouvelles situations. Le monde démocratique impose forcément un environnement toujours pluriel, ce qui provoque des changements.
"quand on est anormal c'est toujours ainsi, ça concerne pas que les homos" :
Il est évident que lorsque que l'on est pas le produit parfait d'une société qui cherche à vouloir créer un Homme idéal unique modèle de "perfection", il est difficile pour ceux qui n'y répondent pas de se sentir bien dans leur peau. Évidemment que ce mal être ne concerne pas que les LGBT, mais si vous aviez compris, le thème de cet épisode de Traité d'intolérance ce concentre sur cette catégorie de la population.
"Anormal" est toutefois très connoté, bien que je pense que vous n'aviez pas voulu accentuer cette connotation, cela me parait être inappropriée (après, cela ne concerne que mon avis !).
"ais la norme reste encore imposante, cette norme représentant un homme et une femme (généralement, de même couleur de peau, de même confession etc...). "
RépondreSupprimer--merci d’avouer que votre but c'est bien d'anéantir la vraie famille c-à-d celle tradi, l'hétérosexualité et les blancs.
"D'ailleurs, les psychologues, bien que divisé sur la question,montrent majoritairement que les familles composées différemment n'entrainent pas nécessairement plus de mal être chez les enfants. Ces derniers étant capable de retrouver le modèle paternel et maternel autrement, notamment par les proches qu'ils rencontrent au seins du réseau social de leurs parents. "
où ça ? sinon des psychologues du lobby lgbt ? moi je vois le contraire, le recomposition d'une famille et la monoparentalité se font pas sans laisser de dégâts.
"Il fut un temps où il était impossible de se marier lorsque l'on ne faisait pas partie de la même ethnie (pour de pas dire "race", mot qui sonne terriblement faux), de la même religion et surtout, du sexe opposé.
Autrefois les mariages mixtes, aujourd'hui les mariages homosexuels, cela a toujours le don de créer des débats et des interrogations sous une teinte de fantasmes et d'ignorances. Des situations autrefois blâmées mais qui finissent pas être petit à petit acceptées."
--ne pas pouvoir se marier avec quelqu'un à cause de sa race, c'est de la discrimination or un homo peut se marier avec une personne de sexe différente, son orientation l'empêche pas de se marier avec quelqu'un, c'est la situation qui peut l'empêcher (avec quelqu'un du même sexe) de se marier pas son individu. enfin une relation homo est une situation, pas l'être d'un individu, pas l'individu en lui même, par vs la couleur noire ça fait partie de l'individu, il y a discrimination quand on enlève un droit par rapport à l'individu (interdiction du mariage mixte) pas par rapport à une situation. l'inégalité c'est traiter les individus de manière différente en droit (le noir à de sa couleur donc de son individu, a pas le droit de se marier avec une blanche, le blanc à cause de son individu de couleur blanche, lui c'est autre chose, il a pas le droit avec une noire, bref pas les mêmes interdictions selon les individus), l'inégalité c'est pas traiter des SITUATIONS DIFFÉRENTES (relations homos et hétéros par exemple) de manière différente.
Mon but serait d'anéantir la "vraie famille" ? Au delà de votre touche paranoïaque, en aucun cas je ne sous entend vouloir détruire la famille tradi, je critique juste le fait que ce type de norme à absolument respecter est une source de souffrance pour de nombreuses personnes n'était pas "conforme" à ce modèle. De plus, d'où je site que je veux anéantir les "blancs" ? Sachez encore une fois que je ne cherche en aucun cas à remplacer une "norme" par une autre. Ça n'aurait pas de sens ! D'ailleurs, tout de suite croire que je veuille mettre fin à "la famille blanche", c'est fort de café (et encore, c'est un euphémisme...). J'ai presque de l'impression que vous m'intentez un procès "anti-blanc" (ce qui est totalement idiot puisque moi même blanc et hétérosexuel...). Le message est plutôt : arrêtons de vouloir toujours imposer une forme d'uniformisation constante faisant pression sur les individus et leurs vies. De toutes façons, critiquer le conformisme n'est pas vouloir détruire l'hétérosexualité comme majorité mais stopper l'hétérosexisme culpabilisant pour les minorités (ce qui est extrêmement différent).
SupprimerQuant aux psychologues, je n'ai pas dit que TOUT les psychologues disaient la même chose ! Mais les statistiques émanant de Belgique et d'autres pays ayant adopté le mariage pour tous n'ont pas véritablement constaté de grosses différences entre famille hétéo et homo. Après, les histoires de famille recomposées et la monoparentalité, comme beaucoup trop d'aléas de la vie peuvent laisser de séquelles en effet mais cela fait partie des aléas (on ne va pas tout de même de nouveau interdire le divorce ?).
"Un homo peut se marier avec une personne de sexe différent" : voyez encore la contradiction de ce propos. C'est, dans un contexte où le mariage est d'amour, totalement absurde ! Et c'est là que ce trouve la discrimination. Pourquoi n'aurait-il pas droit de se marier à la personne qu'il aime alors que les hétéros le peuvent !
L'orientation, aussi bien que la couleur de l'individu fait partie de ses caractéristiques, de son identité personnelle !
L'égalité, est, dans le contexte, là où l'on parle de mariage d'amour !
Cordialement.
"--merci d’avouer que votre but c'est bien d'anéantir la vraie famille c-à-d celle tradi, l'hétérosexualité et les blancs." Que vous ne vouliez pas croire que les homosexuels puissent fonder une famille je peux tout à fait le concevoir. Mais svp la famille traditionnelle blanche ??? En quoi une famille noire ou metisse ou quelque soit sa couleur est-elle moins traditionnelle ? Ce n'est pas la tradition millénaire de notre pays certes puisque nous étions tous blancs à la base mais la tradition de la famille est multiculturelle, je dirais même multicolore. Veuillez faire attention à ne pas vous emmêler les pinceaux.
RépondreSupprimerQuant à la question de la monoparentalité, permettez moi de vous dire que je me porte parfaitement bien. Je n'ai pas particulièrement souffert de cette situation, si ce n'est le manque de mon père de temps en temps mais un enfant ayant un parent militaire, par exemple, en aurait autant souffert. Je pense être en parfaite santé mentale ou si ce n'est pas le cas, je suis persuadée qu'on ne trouvera aucun lien avec la séparation de mes parents. Vous savez pourquoi ? Parce que j'ai eu la chance d'être considérée comme une enfant normale.
La seule chose qui puisse faire souffrir un enfant de la situation de ses parents (séparés, divorcés, veufs, de même sexe, de différentes couleurs...), c'est le regard méprisant des personnes ignorantes. Avant toute intervention extérieure venant lui dire que ce n'est pas normale d'avoir deux mères ou deux pères, l'enfant ne se posera pas de question ou même s'il s'en pose, il n'en viendra pas à souffrir car il sera né et aura grandi comme ça en sachant que jusqu'à ce qu'il se pose la question, tout allait très bien. A l'inverse lorsque des personnes viennent lui rabâcher que c'est anormal et contre nature, il va en souffrir énormément car il va finir par le croire. Laissez ces enfants tranquilles, ils se développeront très bien sans souffrir plus qu'un autre enfant.
Ma fois, ce n'est que mon avis, libre à vous de ne pas vouloir le partager.